Revue prédatrice

Toutes les revues scientifiques ne sont pas fiables. Certaines sont prédatrices. 🦈

Elles imitent les vraies revues, mais ne respectent pas la relecture par les pairs ni les standards scientifiques. Résultat : des études de mauvaise qualité, voire carrément fausses, publiées uniquement pour faire de l’argent (1,2).

Ça peut avoir l’air crédible, simplement parce que c’est “publié”. Mais ce n’est pas parce qu’un article existe en ligne qu’il a de la valeur scientifique (3,4).

Il existe deux types de revues scientifiques crédibles (5,6) :
• Les revues sur abonnement, accessibles aux abonné·es.
• Les revues en libre accès, gratuites à lire, mais où les auteur·ices paient pour publier.

Dans les deux cas, elles doivent respecter des standards rigoureux : relecture par les pairs, divulgation des conflits d’intérêts, respect de normes éthiques, etc.

Les revues prédatrices, elles, sautent ces étapes. Elles exploitent souvent le modèle libre accès : elles facturent sans faire de vraie validation scientifique. Parfois, n’importe qui peut payer pour publier n’importe quoi : faux traitements, mensonges sur les vaccins, etc. (1,3,9,10)

Un doute ? Compare, demande à des professionel·les de la santé ou cherche le nom de la revue + “prédatrice” sur Google. Consulte aussi des ressources fiables : Beall’s list, Cabells, DOAJ, predatoryjournals.org ou thinkchecksubmit.org (11-15).