Les soins d’affirmation de genre sauvent des vies.

Cette semaine, la Cour suprême des États-Unis a maintenu les interdictions de soins médicaux d’affirmation de genre pour les mineur·es trans.

Une peur souvent invoquée pour justifier ces lois, c’est celle des regrets : l’idée que les jeunes regretteront plus tard d’avoir eu accès à ces soins.

Mais les données racontent une tout autre histoire : Les soins d’affirmation de genre sauvent des vies. 🏳️‍⚧️🏳️‍🌈

Les soins d’affirmation de genre ne passent pas tous par des interventions médicales comme les bloqueurs de puberté, l’hormonothérapie ou les chirurgies (1,2,3,4,5). Ils peuvent inclure des traitements médicaux, mais pas toujours. Certaines personnes choisissent certaines étapes, d’autres non
Chez celles et ceux qui y ont recours, les études montrent une réduction marquée des symptômes de dépression, d’anxiété, des idées d’automutilation, des troubles de santé mentale et de la consommation problématique de substances chez les personnes 2SLGBTQIA+ (2,5–14).

Les regrets liés à ces soins médicaux sont très rares : moins de 1 %, soit bien moins que dans d’autres types de soins médicaux (2,15,16,17,18,19).

Les personnes qui détransitionnent méritent elles aussi du soutien et des soins (20). Le fait que certaines puissent regretter ne devrait pas priver toutes les autres d’un accès à des soins essentiels. Dans tous les autres domaines de la santé, on propose des options médicales fondées sur des données probantes, même s’il peut y avoir du regret. C’est une réalité normale dans le processus décisionnel médical.