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Sensibilisation à l’autisme: brisons quelques mythes !

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MYTHE: C'EST FACILE DE SAVOIR SI UNE PERSONNE
VIT AVEC UN TSA.
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C'est faux de penser que les TSA (troubles du spectre de l'autisme) se manifestent tous de la même façon.
Bien que certains traits soient communs à de nombreuses personnes vivant avec un TSA, il s'agit d'un spectre: les personnes peuvent vivre les TSA de différentes manières et à des degrés divers (1,2,3).
Il est important de rappeler qu'une grande partie de la recherche a été effectuée sur des groupes de test composés d'hommes (principalement blancs). Cela signifie que les outils utilisés pour détecter les TSA sont souvent biaisés ce qui peut retarder le diagnostic (4,5,6).
MYTHE: CHAQUE PERSONNE
AVEC UN TSA A UNE DÉFICIENCE INTELLECTUELLE OU EST UN•E GÉNIE.
Les TSA ne sont pas des troubles de l'apprentissage, mais des troubles neurodéveloppementaux.
Les personnes qui en sont atteintes peuvent avoir des comportements, des intérêts et/ou des actions restrictifs et répétitifs (2,4).
Toute personne, quel que soit son niveau intellectuel, peut être touchée. Le fait de présumer de l'intellect d'une personne lui ajoute un stress additionnel et l'empêche d'être authentique (4).
MYTHE: SEULS LES HOMMES VIVENT AVEC UN TROUBLE DU SPECTRE DE L'AUTISME.
Avant, on estimait que les TSA touchaient une femme pour 4 hommes. Aujourd'hui, on estime que ce rapport est plus proche de un pour trois. Cela signifie que beaucoup de femmes et de jeunes filles ne sont pas diagnostiquées.
On en sait encore moins sur les TSA et les personnes de diverses identités de genre (7,8).
Les femmes et les jeunes filles vivant avec un TSA ont tendance à dissimuler leurs traits en recourant à une technique appelée "masquage". Souvent contraintes de se conformer aux normes sociales, elles tentent de dissimuler les signes de leur neurodivergence, ce qui rend le dépistage encore plus difficile (7).
MYTHE: LES PERSONNES VIVANT AVEC UN TSA SONT INCAPABLES
D'AVOIR DES RELATIONS.
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Les TSA peuvent affecter la façon dont une personne communique. Par exemple, ils peuvent avoir un impact sur la façon dont une personne répond aux autres et sur la façon dont elle comprend les signaux sociaux non verbaux.
Cela ne signifie pas que les personnes vivant avec un TSA ne peuvent pas ou ne veulent pas nouer des liens forts avec leur entourage (4,9).
La plupart des personnes vivant avec un TSA ont les mêmes désirs amoureux et relationnels que n'importe qui d'autre.
C'est la façon dont elles s'expriment qui peut sembler très différente d'un point de vue neurotypique (4).
MYTHE: LES VACCINS PROVOQUENT
LES TROUBLES DU
SPECTRE DE L'AUTISME.
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L'étude initiale qui a établi le lien erroné entre le vaccin RRO et les TSA présentait de graves lacunes et a été rétractée.
De nombreuses études ont depuis démontré l'absence de preuves. Néanmoins, l'article trompeur original continue à être cité par des personnes mal intentionnées (10,11).
Bien qu'il n'y ait pas de lien établi entre le thimérosal (le principal composant du vaccin) et les TSA, cet ingrédient a été retiré des vaccins par prudence.
À noter qu'après son retrait, on a observé une augmentation des taux d'autisme (4,12).
Nous avons encore beaucoup à apprendre sur les TSA, ainsi que sur la neurodivergence en général.
Il ne faut pas oublier qu'on ne peut jamais vraiment savoir comment quelqu'un d'autre perçoit et navigue dans le monde. Même si cette perception est différente de la tienne, cela ne veut pas dire qu'elle est mauvaise ou erronée.
Il est important de s'éduquer et d'apprendre à diversifier nos compétences sociales afin de pouvoir interagir proprement avec une grande variété d'individus au-delà des normes neurotypiques.

Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) sont des conditions très mal comprises. Ils touchent des personnes de tous horizons et, bien qu’il puisse y avoir de nombreux marqueurs génétiques associés aux TSA, il pourrait aussi y avoir des interactions entre l’environnement et la génétique, mais la cause exacte n’est pas encore connue (4,13,14).

Il est important de surligner que la recherche devrait prioriser la consultation, l’autonomie, le bien-être et le consentement des individus en question, ce qui n’a pas toujours été le cas (15).

Les femmes et les personnes de diverses identités de genre et/ou de couleur neurodivergentes sont souvent oubliées ou mal diagnostiquées. La raison n’en est pas claire, mais cela signifie que de nombreuses personnes atteintes de TSA ne reçoivent un diagnostic que plus tard dans leur vie (4,14). Les personnes vivant avec un TSA sont des individus comme les autres. Iels ont aussi des forces et des besoins variés. Il est donc préférable d’apprendre à les connaître en tant que personne avant de faire des suppositions. Comme dans toute situation, aborder les gens avec gentillesse et de la patience peut t’aider à comprendre leur point de vue sur le monde.

Ressources: https://tinyurl.com/SUFAutismMyths

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