Es-tu un être humain ? Probablement, si tu es en train de lire ceci.
Les ITS ne se soucient pas de savoir avec qui tu couches, à quel point tu es sexuellement actif·ve ou à quoi tu ressembles. Si tu es un être humain, tu peux attraper une ITS. C’est aussi simple que ça.
La clé c’est de te protéger adéquatement et de te faire dépister régulièrement. C’est important car les symptômes d’une ITS ne sont pas toujours évidents ou même présents.
Tu ne devrais pas avoir honte des ITS. Ce sont des infections comme les autres. Elles devraient néanmoins être évitées autant que possible, car elles peuvent entraîner de graves problèmes de santé.
Parle avec un·e professionnel·le de la santé de protection, de tests et de dépistage.
Est-ce que c’est sécuritaire de faire de l’exercice durant la grossesse ?
Si tu as répondu vrai, tu as raison !
Non seulement c’est sans danger, il est même encouragé de faire au moins 150 minutes d’activité physique modérée par semaine pendant ta grossesse. Commence doucement, mais essaie de bouger au moins 3 fois par semaine (10).
Être actif·ve pendant ta grossesse t’aidera à mieux dormir, augmentera ton niveau d’énergie, t’aidera avec la constipation et les ballonnements et t’aidera à développer ta force en vue du travail (10).
Cependant, dans certains cas, l’exercice n’est pas recommandé. Assure-toi de toujours suivre les recommandations d’un·e professionnel·le de la santé.
L’endométriose bouleverse le quotidien de plus d’une personne sur dix dans le monde. Pourtant, peu de gens sont conscients de cette maladie (1).
L’endométriose survient lorsque des tissus similaires à ceux qui tapissent l’utérus commencent à se développer en dehors de ce dernier (1,14). Ces excroissances anormales peuvent se retrouver sur de nombreux organes, y compris ceux situés en dehors de la région pelvienne. L’endométriose peut causer de l’inflammation douloureuse et aboutir à des cicatrices, voire à la stérilité (1,14).
Les personnes atteintes d’endométriose peuvent ressentir de fortes douleurs pendant (1) :
Leurs règles
Les rapports sexuels
Le passage des selles
La miction
La douleur est souvent si intense que certaines personnes sont incapables de travailler ou d’aller à l’école. De telles douleurs menstruelles ne sont pas normales (1) !
Bien que son impact sur la vie des gens soit important, l’endométriose est encore mal comprise, mal diagnostiquée, incurable et avec des options de traitement limitées.
Partage cette information avec tes proches pour les sensibiliser à l’endométriose. Contacte ta·on député·e dès aujourd’hui et demande-lui son soutien envers un plan d’action canadien sur l’endométriose.
Les femmes sont souvent dépeintes comme les seules personnes à être « hormonales », mais les hormones sont l’affaire de tou·te·s.
Les hormones sont essentielles au bon fonctionnement de ton organisme et jouent un rôle important dans ta santé et ton bien-être (2). Les personnes de tous les sexes et genres ont relativement les mêmes hormones, mais où elles sont produites, leur concentration et leur cible peuvent différer (1).
Lorsque certaines hormones sont sur-produites ou sous-produites par le corps, cela peut entraîner des symptômes et des problèmes de santé importants. Même les personnes assignées mâles à la naissance peuvent vivre avec de nombreux types de maladies liées à un trouble hormonal, telles qu’une déficience en testostérone, l’ostéoporose, des maladies de la glande thyroïde, le diabète, etc (1,3,4). Avec plus de 50 hormones identifiées dans le corps humain, il n’existe malheureusement pas de symptôme unique qui puisse indiquer clairement un trouble hormonal spécifique. Un trouble hormonal peut affecter ton métabolisme, ta vie sexuelle, ton poids et même provoquer de l’anxiété (2).
Tes hormones peuvent varier naturellement tout au long de ta vie. Ces changements peuvent être temporaires ou nécessiter des traitements. Un trouble hormonal peut également être un symptôme de d’autres maladies plus graves. Si tu penses avoir un trouble hormonal, tu devrais en parler à un·e professionnel·le de la santé (2).
Il existe beaucoup d’informations sur la grossesse en ligne. Lesquelles sont vraies ? Lesquelles sont fausses ?
Notre membre du #ClubDeScience@cassandra.bouchard, a demandé à sa communauté quelles croyances courantes elle avait entendu sur la grossesse. Nous avons fait des recherches et demandé à nos spécialistes. Voici 5 croyances courantes sur la grossesse démystifiées. Sont-elles vraies ou fausses ?
Nous savons qu’il y a beaucoup d’autres croyances courantes sur la grossesse qui doivent être démystifiées. Nous en avons quelques autres en préparation, @cassandra.bouchard parlera de ses préférées sur sa page, mais nous sommes curieux : quelles croyances sur la grossesse as-tu déjà entendues ? Dis-nous en commentaire ou envoie-nous un message privé !
La plupart des cancers du col de l’utérus sont causés par des infections de longue durée avec des types de papillomavirus humains (VPH) à risque élevé (1).
Tu peux aussi développer des cancers de la bouche, de l’anus et d’autres organes génitaux suite à une infection avec un VPH à risque élevé (2). La plupart de ces cancers ne sont pas fréquents chez les hommes, mais ils peuvent être infectés et transmettre le virus.
Heureusement, la vaccination contre le VPH peut prévenir la plupart de ces cancers (2,3). Puisque le VPH est une infection transmissible sexuellement, la vaccination devrait être proposée à toute personne âgée de 9 ans et plus, avant qu’iel ne devienne sexuellement actif·ve (1,4,5,6). Le VPH se transmet aussi de peau à peau (7).
Si tu es complètement immunisé·e avant d’être sexuellement actif·ve, le risque de développer des cancers ou des lésions précancéreuses dus au VPH est réduit de plus de 90 % (2,3)!
Au Canada et aux É.-U., le vaccin contre le VPH a été approuvé en 2006. Certaines études commencent donc à constater ses effets positifs chez les jeunes adultes (1,8). Aux É.-U., l’incidence du cancer du col de l’utérus est passée d’une réduction de 33 % à une réduction de 65 % avec la première cohorte vaccinée contre le VPH (1). L’immunité collective à également contribué à une baisse significative chez les personnes non vaccinées (1).
Au Canada, la vaccination contre le VPH se fait en milieu scolaire depuis 2017 (3). Il faudra donc attendre encore quelques années avant de constater l’ampleur de l’impact positif du vaccin.
La vaccination à elle seule ne peut pas prévenir tous les cancers liés au VPH. Tu dois donc rester à jour avec tes dépistages et avoir des rapports sexuels protégés (4). La détection précoce, le diagnostic, le traitement et la recherche sont tous essentiels pour éliminer le cancer du col de l’utérus (9,10).
Partage l’importance du dépistage et de la vaccination contre le VPH avec tes proches.
Les pilules contraceptives orales, communément appelées « la pilule” et la « minipilule », contiennent une combinaison d’une à deux hormones qui vont empêcher l’ovulation et ainsi éviter une grossesse non désirée (1,23).
En 2015, on estimait que 75% des personnes capables de concevoir vivant au Canada avaient utilisé cette méthode contraceptive au moins une fois dans leur vie (24). Malgré son utilisation répandue, il existe beaucoup de mythes et de fausses idées à son sujet. Débarrassons-nous de cinq d’entre eux :
La pilule ne provoque pas de prise de poids significative.
La pilule peut aider à prévenir certains types de cancer mais peut augmenter le risque d’autres types de cancer.
SEUL le préservatif peut aider à prévenir à la fois la grossesse et les infections transmissibles sexuellement (ITS).
La pilule n’affecte pas la fertilité de façon permanente, mais peut retarder les tentatives de conception.
Les méthodes contraceptives sont importantes à tous âges.
Did you notice a change in your menstrual cycle after getting vaccinated?
A recent study collected data from 39,000 menstruating or formerly menstruating people. The study found more than half of participants experienced changes in their bleeding pattern.
Note: this study did not include a control group of unvaccinated people. It means that we can’t conclude that these variations are 100% due to the vaccine yet, especially since slight variation in cycle length, and bleeding are normal. But the study’s findings are similar to the findings of other smaller studies.
It’s important to note that these changes are temporary. There is also no evidence of the vaccine affecting fertility.
Listening to patients’ experiences makes research better. And being transparent about potential side effects can reduce hesitancy around vaccines.
Looking out for unusual patterns in your menstrual cycle is important as it could indicate a more serious issue. If you notice anything out of the ordinary in your menstrual cycle, take note of it, and talk to a healthcare provider.
View our original Tweet!
A new study has linked the #COVIDvaccine vaccine with temporary impacts to periods.
Attention ! Utiliser la menthe pouliot (pennyroyal en anglais) pour provoquer un avortement, c’est extrêmement dangereux !
Des vidéos circulent présentement sur TikTok recommandent d’utiliser de la menthe pouliot pour avorter, une herbe très toxique qui est connue pour causer des dommages majeurs aux organes et aussi la mort.
Elle est non seulement vraiment toxique, mais il n’y a aucune preuve scientifique quant à son utilisation sécuritaire. Regarde cette vidéo pour en savoir plus sur la menthe pouliot.
Si tu connais quelqu’un qui envisage d’utiliser la menthe pouliot comme méthode d’avortement, parle-lui des dangers associés à l’utilisation de cette plante.
Tu peux également partager ces deux ressources :
Action Canada pour la santé & les droits sexuels @actioncanadashr
Contenu sensible : cette publication concerne l’avortement.
Les débats en ligne sur l’avortement, comme tant de sujets à caractère personnel et émotionnel, sont truffés de désinformation.
Rectifions 5 grandes idées reçues que nous voyons circuler depuis la décision de la Cour suprême des États-Unis, qui a rendu l’accès à l’avortement plus précaire dans ce pays :
La décision des US n’affecte pas l’accès à l’avortement au Canada.
L’accouchement et l’avortement comportent tous deux des risques, mais en général, les risques sont plus élevés pour l’accouchement.
L’avortement n’a aucun effet sur le risque de cancer du sein.
L’avortement n’a aucun effet sur la fertilité future.
Les avortements sont très courants, et vous connaissez probablement quelqu’un qui en a eu un.
Les déclarations chocs sont faciles à faire, et encore plus faciles à partager.
La vérité est souvent moins choquante, mais elle doit quand même être partagée.
Quelle autre fausse information sur la santé as-tu vue en ligne ?
Ressources: https://tinyurl.com/SUFAbortionMythsPartagez notre Tweet original !
Contenu sensible : cette publication concerne l'avortement.
Les débats en ligne sur l'avortement, comme tant de sujets à caractère personnel et émotionnel, sont truffés de désinformation.
Voici donc 5 mythes sur l'avortement, démystifiés.#LaSciencedAbord
Jetez un coup d’œil à une conversion que l’on a souvent en ce moment : est-ce que les vaccins contre la COVID-19 affectent les menstruations ?
Pour résumer, les chercheur·e·s n’ont pas encore confirmé de lien, mais pas mal de gens rapportent des irrégularités dans leurs règles après la vaccination. D’autres vaccins par le passé ont déjà eu cet effet, mais la fertilité n’en a pas été affectée. Par ailleurs, il n’y a aucune indication que les vaccins contre la COVID-19 ont un impact sur la fertilité.
Jetez un coup d'œil à une conversion que l’on a souvent en ce moment : est-ce que les vaccins contre la COVID-19 affectent les menstruations ? #LaSciencedAbord