Est-ce qu’un graphique vous a déjà donné des maux de tête ?
Les données peuvent nous aider à prendre des décisions plus intelligentes, mais les chiffres bruts sans contexte peuvent parfois nous égarer.
Comprendre ce qu’est l’erreur du taux de base peut vous aider à éviter de tirer des conclusions trop hâtives.
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Vous venez de voir des données qui vous donnent des maux de tête ?
Comprendre l'erreur du taux de base peut vous aider à ne pas tirer de conclusions erronées.
C’est le biais cognitif connu sous le nom d’appel à la nature.
Naturel ne signifie pas toujours meilleur ou plus sûr. Comme le suggère l’illustration, des substances nocives comme le cyanure peuvent provenir de la nature. Les pépins de pomme contiennent une substance qui libère du cyanure dans la circulation sanguine. Note : ne vous inquiétez pas, les pépins de pomme en petites quantités ne contiennent pas assez de cyanure pour être dangereux.
Ce biais peut conduire à des décisions dangereuses dans le contexte de COVID-19. Pour certain·e·s, il peut s’agir de préférer l’ »immunité naturelle » aux vaccins. Il est vrai que les deux peuvent produire une forte réponse en anticorps. Mais l’immunité naturelle implique de s’exposer et d’exposer son entourage à un virus imprévisible. Un virus qui peut provoquer une maladie grave, des répercussions sur la santé tout au long de la vie, voire la mort. Les vaccins offrent une protection sûre, prévisible et efficace contre le COVID-19. L’immunité naturelle ne le fait pas.
Merci à Jordan Collver d’avoir collaboré avec nous pour cette publication. Découvrez son travail sur son site Web et sur Twitter.
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Le « naturel » est-il toujours meilleur ?
Bcp d'entre nous ont un penchant pour les choses qui semblent « naturelles ». Pourtant, ça ne veut pas forcément dire que ça n'est pas dangereux !
C'est le biais cognitif connu sous le nom d'appel à la nature.
Voici un exemple de conversation incluant une diversion :
La science d’abord : « Les vaccins contre la COVID-19 sont sûrs et efficaces ».
Désinformateur·ice : « Si la sûreté vous importait, vous recommanderiez l’ivermectine ».
L’idée est de détourner l’attention du sujet (sécurité des vaccins) pour réorienter la conversation (ivermectine).
Vous pensez être mal aiguillé ? Demandez-vous si les informations fournies sont pertinentes.
Merci à Jordan Collver d’avoir collaboré avec nous pour cette publication. Jordan est un illustrateur et un communicateur scientifique spécialisé dans l’utilisation de la puissance visuelle et narrative des BD pour explorer les thèmes de la science, de la nature et des croyances.
Nous travaillons actuellement sur une série de tactiques de désinformation avec Jordan, alors restez à l’écoute pour en savoir plus.
La diversion est un raisonnement fallacieux utilise des arguments parallèles qui semblent pertinents, mais qui sont destinés à vous faire dévier de la vérité.
« Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes contre nous. » « Soit vous aimez la liberté, soit vous portez un masque. »
Les personnes qui diffusent des fausses informations ne présentent souvent que deux choix face à un problème. En réalité, il existe de nombreuses nuances de gris. Forcer les gens à choisir entre deux options alors qu’il existe de nombreuses autres est un raisonnement fallacieux qu’on appelle une fausse dichotomie.
La pandémie de COVID-19 a été marquée par ces fausses dichotomies. Prenez par exemple le débat sur la santé et l’économie : les désinformateur·ice·s les présentent comme deux positions opposées, mais c’est incorrect. Les expert·e·s économiques et les responsables de la santé publique s’accordent à dire que les stratégies qui réduisent la propagation du virus améliorent la santé des personnes ET de l’économie.
Les fausses dichotomies sont souvent utilisées pour fermer, polariser et simplifier à l’extrême les débats. La prochaine fois que l’on vous présentera seulement deux choix, demandez-vous si vous avez une vue d’ensemble.
Merci à Jordan Collver d’avoir collaboré avec nous pour cet article. Jordan est un illustrateur et un communicateur scientifique spécialisé dans l’utilisation de la puissance visuelle et narrative des BD pour explorer les thèmes de la science, de la nature et des croyances.
Nous travaillons actuellement sur une série de tactiques de désinformation avec Jordan, alors restez à l’écoute pour en savoir plus.
Tu prends la pilule bleue – l'histoire s'arrête là. Tu te réveilles dans ton lit, et tu crois ce que tu veux. Tu prends la rouge – tu restes au Pays des Merveilles et je te montre jusqu'où va le terrier…
Mais sont-elles vraiment les seuls choix possibles, Morpheus ?
Tout au long de la pandémie, il y a eu une augmentation significative de la désinformation et des théories du complot entourant la santé publique et la science qui menacent la santé et la sécurité des Canadiens. La désinformation a grandement contribué à la réticence face aux vaccins et à la méfiance à l’égard des mesures de santé publique, et a conduit à des rassemblements anti-masque et anti-confinement. Plus important encore, les communautés mal desservies et marginalisées ont été touchées de manière disproportionnée par le COVID-19 en raison des inégalités de notre système de santé. Par conséquent, il est important que nous dissipions la désinformation autour des vaccins et que nous créions des environnements de confiance d’une manière culturellement sensible.
LaSciencedAbord a présenté ce panel sur les outils et les stratégies que certains experts utilisent pour lutter contre la désinformation.
J-6 avant l’évènement, venez rencontrer nos spécialistes !
Cet évènement est présenté par @laurentturcot, professeur et écrivain franco-québécois de @uqtr. Il tient également une chaîne de vulgarisation historique sur YouTube, L’Histoire nous le dira.
@scichefqc, Scientifique en chef du Québec, il est également président des conseils d’administration des @fondsrecherchequebec.
Venez apprendre à combattre la désinformation au Québec ⚜️ Mardi 30 novembre, à 12h00 sur YouTube LIVE
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J-6, rencontrez nos spécialistes
Cet évènement est présenté par @LaurentTurcot, professeur et écrivain franco-québécois de l'Université du Québec à Trois-Rivières. Il tient également une chaîne de vulgarisation historique sur YouTube, @LHistoireDira.
Depuis longtemps, il est suggéré que la manière dont les informations correctes sont présentées peut avoir un impact sur l’efficacité de la démystification d’une fausse info. Par exemple, nombreu·x·ses sont ceux qui recommandent l’utilisation d’un « truth sandwich » (des faits réels, suivis de la désinformation corrigée, puis des faits à nouveau). Mais une récente étude intéressante (encore à l’état de préimpression) montre que le format n’a pas vraiment d’importance. La clé, c’est le contenu ! (le 23 novembre 2021)
Une enquête récente a révélé que 78% des Américains croient ou ne sont pas sûrs d’au moins un élément de désinformation sur COVID, par exemple les idées (très) incorrectes que les vaccins causent l’infertilité ou que le gouvernement cache les décès dus aux vaccins. Il est très important de continuer à lutter contre ce type de désinformation ! (le 23 novembre 2021)
Le Québec fait face à une infodémie. Comment démêler le vrai du faux en contexte de pandémie ?
#LaSciencedAbord organise un évènement en direct, présenté par Laurent Turcot de l’Histoire nous le dira !
Avec comme invité·e·s :
Rémi Quirion, Scientifique en chef du Québec
Marie-Ève Carignan, professeure agrégée et spécialiste en communication scientifique à l’Université de Sherbrooke
Dr. Alain Vadeboncoeur, ex-chef de l’urgence de l’ICM et professeur titulaire de clinique à l’Université de Montréal
Jean-François Cliche, journaliste scientifique pour Le Soleil et Québec Science
Venez apprendre à combattre la désinformation au Québec ⚜️
Mardi le 30 novembre, à 12h00
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Le Québec fait face à une infodémie. Comment démêler le vrai du faux en contexte de pandémie? #LaSciencedAbord organise un évènement en live présenté par Laurent Turcot!
Venez apprendre à combattre la désinformation au Québec⚜️
Qui ne connaît pas l’icône des sciences, le fameux Galileo Galilei ?
Il est constamment repris par les personnes ayant une opinion différente des autres : mais ce n’est pas parce que vous avez un avis différent que vous avez forcément raison.
On vous présente l’appel à Galilée : Les désinformateurs adorent se comparer à Galilée, qui a été persécuté parce qu’il a affirmé que la Terre tourne autour du Soleil, et non l’inverse.
Ils voudraient vous faire croire que, parce que leurs idées vont à l’encontre des institutions, ou mettent en danger leur travail, leur crédibilité ou leur sécurité, alors ils doivent certainement avoir raison.
Leur logique est la suivante :
Galilée était persécuté et avait raison.
Je me sens persécuté.
Conclusion : j’ai raison.
Si on prend le même raisonnement sur une autre idée, on repère vite où la logique coince.
Kévin est grand et porte des chaussettes bleues.
Je suis grand.
Conclusion : je porte des chaussettes bleues ??
Ce n’est clairement pas un bon raisonnement. Les personnes de grande taille portent toutes sortes de chaussettes différentes !
Pour chaque Galilée (qui, soit dit en passant, avait des preuves scientifiques rigoureuses pour ses affirmations), il y a des milliers de Kévin* qui se sont trompé·e·s.
Souvenez-vous-en la prochaine fois qu’un·e prétendu·e expert·e fera des allégations qui vont à contre-courant. Avant de partager, arrêtez-vous et pensez-y : « Est-ce cohérent ? »
Qui ne connaît pas l’icône des sciences, le fameux Galileo Galilei ? Il est constamment repris par les personnes ayant une opinion différente des autres : mais ce n’est pas parce que vous avez un avis différent que vous avez forcément raison.
Nous vivons dans un environnement informationnel chaotique. Bien qu’il soit important d’utiliser des sources fiables pour rester informé, il est également important d’éviter la surcharge d’informations. Une nouvelle étude a révélé que dans « une pandémie comme celle de la COVID-19, les personnes qui consomment des nouvelles doivent parfois éviter les infos pour rester en bonne santé mentale. » (le 21 octobre 2021)
Les chercheur·e·s ont constaté que seulement deux à quatre minutes de défilement de nouvelles liées à la COVID « entraînaient une réduction immédiate et significative de l’affect positif et de l’optimisme. » N’oubliez pas de lâcher votre téléphone de temps en temps ! (le 21 octobre 2021)
La désinformation a la qualité de vous faire ressentir des émotions.
Les désinformateurs utilisent très souvent la même rhétorique pour parler de vaccination. On vous détaille ici quelques affirmations qu’ils utilisent et comment les éviter.
Vous pouvez, vous aussi, enrayer la propagation de la désinformation. ✋
Être capable de repérer les affirmations et rhétoriques trompeuses vous permet d’être moins susceptible de tomber dans le panneau.
Avez-vous déjà vu ces affirmations en ligne ? Les désinformateurs utilisent très souvent la même rhétorique pour parler de vaccination. Ce thread décrypte leurs méthodes !#LaSciencedAbord
De multiples études sont formelles : les réseaux sociaux sont un moteur majeur de la propagation de la désinformation. Une nouvelle étude s’ajoute au corpus croissant de littérature, concluant que 85% de la désinformation sur la COVID-19 a été produite sur les réseaux sociaux, Facebook étant la plus grande source (67%). L’étude a également révélé que les États-Unis, l’Inde et le Brésil sont les pays les plus touchés par la désinformation. (le 28 septembre 2021)