Après que les internets se soient enflammés sur des théories de conspiration à propos de Son Altesse Royale Catherine (ou Kate Middleton), princesse de Galles, qui s’est retirée de ses fonctions publiques pendant quelques mois, la famille royale vient de publier une déclaration à propos de son état de santé.
Cela ne nous regarde pas. Mais alors pourquoi les internets étaient-ils si obsédé par le #KateGate ?
Découvre quelques-unes des principales raisons pour lesquelles l’absence de la princesse Catherine a captivé certains esprits conspirateurs
La famille royale vient de publier un communiqué sur l'état de santé de Kate Middleton, après des semaines de folles théories du complot. Cela ne nous regarde pas. Mais pourquoi les internets étaient-ils si obsédés par le Kate Gate ? https://t.co/BgAdAD3GBw#LaSciencedAbordpic.twitter.com/3ZMcyHCoJp
As-tu déjà remarqué l’utilisation de pourcentages dans des publicités de produits de santé ? Ce sont des outils utiles pour exprimer la variation entre deux nombres, mais sans contexte, ils sont dénués de sens et peuvent être trompeurs.
As-tu déjà remarqué l’utilisation de pourcentages dans des publicités de produits de santé ? Sans contexte, ils sont dénués de sens et peuvent être trompeurs.
Cette tactique vise à faire paraître le·la héros·ïne comme plus digne de confiance que les autorités et les médias grand public. Ce récit fonctionne comme suit (1,2) :
Iel prétend que le monde est contrôlé par des élites biaisées et corrompues et qu’iel est censuré et persécuté pour avoir dit la vérité.
Iel « dénonce » cette corruption en sélectionnant les informations et en utilisant des preuves anecdotiques pour paraître plus crédible.
Iel se présente comme le héros qui révèle courageusement les vérités cachées, laissant entendre que ceux qui font confiance aux autorités institutionnelles ne sont que des « moutons » qui suivent aveuglément.
Rassemble ses partisans au nom de la liberté et de la justice.
En se faisant passer pour le héros censuré qui risque tout au nom de la vérité, de la justice et de la liberté, iel crée un ennemi commun (par exemple les grands médias) et construit une communauté d’adeptes prêt·e·s à défendre le même objectif (1,3). Iel tirent également profit de la diffusion de fausses informations (2,4).
Parler de sujets polarisants avec son entourage peut parfois être particulièrement éprouvant. Les personnes peuvent mal réagir, se renfermer sur elleux-mêmes, devenir agressif·ve·s et la conversation peut rapidement s’envenimer.
On te donne quelques conseils pour t’aider à passer au travers de ces discussions difficiles.
Il existe des ressources à travers le pays pour contrer la radicalisation chez des ami.e.s et des membres de la famille. Consulte nos références (38).
Le raisonnement fallacieux sur la causalité est une tactique qui peut faire trébucher les meilleur·e·s d’entre nous ! Pourquoi ? Notre cerveau aime prendre des raccourcis. Ainsi, lorsque nous voyons…
A suivi de B .
Notre cerveau veut en déduire que A a causé B.
Bien que la causalité et la corrélation puissent exister en même temps, les deux événements sont souvent sans rapport. Même si le coq ne chante pas, le soleil se lèvera quand même.
Voici un exemple relatif à la COVID-19 sur la fausse causalité.
Une personne : » Mon cousin s’est fait vacciner et un mois plus tard, il a fait une crise cardiaque. Le vaccin a provoqué sa crise cardiaque ! »
Merci à Jordan Collver d’avoir collaboré avec nous pour cette publication. Jordan est un illustrateur et un communicateur scientifique spécialisé dans l’utilisation de la puissance visuelle et narrative des BD pour explorer les thèmes de la science, de la nature et des croyances.
As-tu déjà été attiré·e par les théories du complot ? ️
Ces théories peuvent être très convaincantes et parfois amusantes (les oiseaux existent-ils vraiment ?!), mais les croyances conspirationnistes peuvent aussi causer de réels dommages.
Apprends-en plus sur les théories du complot, les raisons pour lesquelles les gens y croient et ce que nous pouvons faire à propos de ça.
Arrives-tu à distinguer les différents types d’informations problématiques ?
Nous utilisons souvent le terme « désinformation » comme un terme générique pour désigner les fausses informations en ligne, mais parfois un langage plus précis peut aider à réduire la confusion. Voici donc ta leçon de vocabulaire du jour !
Mésinformation : Fausse information diffusée involontairement. Désinformation : Fausse information diffusée intentionnellement. Malinformation : Information vraie diffusée intentionnellement de façon à causer du tord.
La désinformation peut être un terme générique utile, mais un langage plus spécifique est parfois nécessaire. Pour en comprendre la différence entre: – La mésinformation – La désinformation – La malinformation
#LaSciencedAbord, l’art en même temps : l’empathie
Se mettre à la place de quelqu’un d’autre est l’une des choses les plus difficiles que nous puissions faire. Un·e bon·ne communicateur·ice scientifique réfléchit à un sujet depuis le point de vue de son public. Une fois que l’on se met dans cet état d’esprit, les conversations authentiques deviennent beaucoup plus faciles à aborder.
L’œuvre du jour vous est présentée par la talentueuse Ameesha Lee d’Ontario ! ⭐ ️
Cette illustration a été inspirée par la science derrière les cellules du cerveau appelées « neurones miroirs ». Celles-ci créent un écho des émotions d’une autre personne dans notre propre esprit. Pas pire, hein !
Ameesha Lee est une directrice artistique et illustratrice qui travaille dans le secteur de la diffusion et du design depuis plus de 15 ans. Utilisant des techniques manuelles et numériques, elle adore collaborer avec d’autres créateur·ices inspirant·e·s pour produire des œuvres magnifiques et significatives, statiques ou en mouvement.
Se mettre à la place de quelqu'un d'autre est l'une des choses les plus difficiles que nous puissions faire. 👟 Un·e bon·ne communicateur·ice scientifique réfléchit à un sujet depuis le point de vue de son public.
Ne laisse pas les fausses informations te hanter !
En cette fin d’année, faisons preuve de sagesse ! Tout comme tu as vérifié deux fois qu’il ne manquait rien à ta liste du temps des fêtes, en 2024, re-vérifie aussi tes faits avant de les partager.
Un grand merci à tou·te·s celleux qui ont contribué à lutter contre la désinformation avec nous cette année. Tes efforts, même face aux défis, font la différence ! Nous serons de retour l’année prochaine, prêts à combattre encore plus de mythes. D’ici là, prends soin de toi !
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Ne laisse pas les fausses informations te hanter !
En cette fin d'année, faisons preuve de sagesse ! Vérifie tes faits avant de les partager.
Vérifie toujours la source de ton information avant de la partager. Il existe une méthode en 5 points pour t’aider à bien vérifier tes sources et repérer la désinformation :
Actualité : Est-ce récent ? Par exemple, dans le cas de la COVID-19, il est préférable d’avoir l’information la plus récente possible.
Pertinence : Le niveau du texte est-il adapté au public visé ? Traite-t-il vraiment du sujet ou d’autre chose ?
Autorité : Qui a écrit la publication ? Est-ce une personne qualifiée pour parler de ce sujet ?
Exactitude : Est-ce vrai ? Est-ce que d’autres sources dignes de confiance confirment l’information ?
Objectif : Pourquoi cette publication a-t-elle été écrite ? La personne semble-t-elle avoir un but qui pourrait biaiser ses conclusions et dont tu devrais tenir compte ?
Si tu penses être tombé·e sur une publication douteuse… sers-toi de cette méthode.
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Rappelle-toi : Vérifie la source de ton information avant de la partager.
Ce n’est pas parce qu’Internet le dit que c’est vrai.
La plupart des gens ne souhaitent pas partager les fake news.
Une étude récente a révélé que 80% des participant·e·s voulaient seulement partager du contenu fiable en ligne. Et pourtant, on retrouve quand même beaucoup de désinformation !
Vérifier l’information et réfléchir à sa véracité pourrait aider à arrêter la propagation des fake news.
Dans la même étude, les participant·e·s ont été divisé·e·s en deux groupes.
Le groupe 1 (témoin) devait évaluer s’il allait partager 24 articles trouvés sur Facebook.
Le groupe 2 a d’abord évalué la véracité d’un article. Ensuite, on leur a posé la même question que le groupe 1.
Les chercheurs ont découvert que le groupe 2 partageait beaucoup moins de fake news que le groupe 1.
L’idée donc, c’est de prendre le temps d’avoir un esprit critique sur les articles que vous voyez sur le net avant de les partager. Vous serez alors beaucoup moins susceptibles de propager des fake news.
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La plupart des gens ne souhaitent pas partager de fausses informations. Vérifier l’information et réfléchir à sa véracité peut vraiment aider à enrayer la propagation de la désinformation.
Il y a de fortes chances qu’une personne de ton entourage ait été touchée par le cancer du sein – c’est l’une des principales causes de décès par cancer chez les femmes au Canada (13).
Un diagnostic précoce est la clé de la guérison, qui commence par la sensibilisation. Commençons par rétablir les faits en démystifiant certains mythes sur le cancer du sein.
On te prépare une vidéo sur l’auto-examen du cancer du sein. Nous t’expliquerons pourquoi cet outil, bien qu’utile, a ses limites. Reste à l’affût !
Les soupers de famille peuvent parfois être stressants, mais ils ne devraient pas l’être. Si tu te retrouves au milieu d’une conversation tendue, voici quelques conseils qui pourraient t’aider à y voir plus clair.
– D’abord, c’est important de ne pas humilier la personne. L’idéal est d’avoir une conversation, d’écouter activement l’autre et d’essayer de trouver un terrain d’entente.
– Fais preuve d’empathie : voir ses valeurs remises en question peut être dérangeant et ça peut mettre les gens sur la défensive (tu peux aller voir notre publication sur la dissonance cognitive !).
– Choisis tes batailles : toutes les situations ne sont pas propices à la discussion et il est parfois préférable de changer de sujet. Il vaut peut-être mieux attendre pour un moment tranquille durant lequel tu pourras parler à la personne seule à seule. Cela peut aider à ce qu’elle se sente moins attaquée.
Si la conversation se déroule bien, n’hésite pas à lui demander si tu peux lui communiquer des informations crédibles. Rappelle-toi de toujours lui demander sa permission.
Sois patient·e et souviens-toi qu’il s’agit d’une personne à laquelle tu tiens, même si vous n’arrivez pas à vous entendre. Le changement, ça ne se fait pas sur un claquement de doigt !
T’es-tu déjà senti·e inconfortable suite à l’une de tes décisions/actions ?
Tu as peut-être fait l’expérience d’une dissonance cognitive, c.-à-d. le sentiment désagréable que tu ressens lorsque tes actions/comportements sont en contradiction avec tes croyances/valeurs (1,2,3).
Voici quelques situations pouvant entraîner un sentiment d’inconfort (culpabilité, honte, embarras, anxiété, colère, irritabilité) dû à une dissonance cognitive (2,4):
Être contre la cruauté envers les animaux, mais avoir envie de hamburgers
Vouloir être en bonne santé, mais ne pas faire d’exercice
Acheter de la mode rapide, malgré les répercussions
La dissonance cognitive peut résulter de (2,3,4):
Pressions sociales/professionnelles avec lesquelles tu n’es pas d’accord
Nouvelles informations
La prise d’une décision
L’investissement de temps, d’argent ou d’efforts
L’addiction
Puisque les sentiments associés à la dissonance cognitive sont désagréables, nous avons tendance à vouloir les éviter. Cela peut nous conduire à (2,5):
Rechercher des informations qui confirment nos croyances existantes (le biais de confirmation (6)).
Cacher nos croyances ou actions pour éviter la honte/culpabilité
Modifier nos croyances pour justifier nos comportements.
La dissonance cognitive peut jouer un rôle important dans la diffusion de fausses informations. Lorsqu’on est confronté·e à des faits qui remettent en cause nos croyances, un certain inconfort peut se faire ressentir. Pour l’atténuer, on peut aller jusqu’à nier les informations exactes qui contredisent nos croyances, ou aller chercher toute information qui justifie notre comportement (7,8).
La dissonance cognitive n’est pas une mauvaise chose en soi; elle peut nous aider à modifier des comportements indésirables. Lorsque tu y es confronté·e, essaie de (2,3):
La reconnaître
Identifier les contradictions
Te demander comment l’atténuer
Décider si tu souhaites modifier ton comportement, ton attitude ou tes croyances