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Catégorie : L'ABC de la désinformation

  • 3 exemples où la désinformation a déformé la réalité

    Les désinformateur·rice·s utilisent toute une série de tactiques pour tromper et déformer la réalité.

    Ils sélectionnent les données ou les preuves scientifiques qui correspondent à leur agenda, mais critiquent ou ignorent tous les autres faits. Iels s’attaquent à la science ou à l’expert·e plutôt qu’aux arguments.

    De nombreuses tactiques sont utilisées pour diffuser la désinformation. La plupart de ces tactiques sont utilisées pour te faire croire à de fausses informations ou pour détourner ton attention vers quelque chose qui n’a rien à voir avec le véritable problème.

    Nous allons ici examiner en profondeur trois affirmations trompeuses faites récemment par des désinformateur·rice·s et rappeler ce qu’iels ont « oublié » de te dire en le faisant.

    Lorsque l’on s’intéresse à la science, il est important d’avoir une vue d’ensemble. Partage ce post avec tes ami·e·s et ta famille afin de t’assurer qu’iels connaissent toute l’histoire.

     

    Ressources: https://tinyurl.com/SUFMisleadingClaims

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  • Le coût de la désinformation

    La facture de la désinformation sur la pandémie au Canada est sortie et elle est salée.

    Le mois dernier, le Conseil des académies canadiennes (CAC)* a publié son rapport sur les conséquences socio-économiques de la mésinformation en science et en santé au Canada (1,2,3).

    Voici leurs conclusions

    Au Canada, plus de 2,35 millions de personnes supplémentaires auraient pu être vaccinées si elles n’avaient pas minimisé la gravité de la pandémie ou cru à un canular à cause de la désinformation.

    Si elles avaient été vaccinées à la fin de novembre 2021, nous aurions pu éviter (1,2) :

    • 198 000 cas de COVID
    • 13 000 hospitalisations
    • 3 500 visites aux soins intensifs
    • 2 800 décès 

    On estime que ces hospitalisations et visites aux soins intensifs nous auraient coûté pas moins de 299 millions de dollars. La désinformation sur les vaccins a exercé une pression énorme sur notre système de santé, a contribué à l’apparition de nouveaux variants et a ralenti notre reprise économique (1,4). Ça semble beaucoup, mais les chiffres réels devraient être beaucoup plus élevés. Ce rapport n’a examiné les effets de la désinformation que de mars à novembre 2021 (1,3).

    Nous devons vite apprendre à reconnaître la désinformation. En apprenant les tactiques des personnes qui partagent de la désinformation, tu crées des anticorps “mentaux” et bâtis une résistance contre celle-ci. Tu peux en apprendre plus sur ces tactiques sur notre site internet (5).

    Lorsque tu voies une fausse information en ligne, fais-en une capture d’écran et partage-la avec ton entourage. Ne partage jamais la désinformation directement, car ça peut augmenter sa portée dans l’algorithme. Partage plutôt de l’information vérifiée provenant de sources fiables et crédibles!

     

    *La CAC est une organisation à but non lucratif qui fournit au public des rapports indépendants et scientifiques. Ce rapport a été réalisé et rédigé par un groupe de 13 spécialistes indépendants du Canada et a été examiné par des pairs avant d’être publié (1,6).

    Ressources: https://tinyurl.com/SUFCCAMisinfoCost

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  • Les cuisinières à gaz ne sont pas forcément sûres

    Oui, on sait ! On utilise des cuisinières à gaz depuis des années, mais cela ne signifie pas qu’elles sont sûres – il est temps de changer nos habitudes !

    Il a été prouvé que les cuisinières à gaz émettent des polluants dans ta maison, même lorsque tu ne cuisines pas (1). Certains de ces produits chimiques sont des irritants pulmonaires connus, des agents cancérigènes et de très puissants gaz à effet de serre (1,4,11).

    La meilleure façon d’éviter ces effets néfastes pour ta santé et pour la planète est de remplacer ta cuisinière à gaz par une cuisinière électrique (1). Mais nous savons que ce n’est pas toujours possible, alors continue à lire pour apprendre d’autres façons de réduire leurs impacts.

    Si tu as une cuisinière à gaz chez toi, il est très important que tu aies également un détecteur de monoxyde de carbone (CO) pour éviter tout risque d’intoxication au CO (12).

    L’exposition à la pollution provenant de ta cuisinière à gaz n’est peut-être pas aussi importante que les autres sources de pollution auxquelles tu peux être exposé·e quotidiennement, mais c’est une source qui peut certainement être évitée (5).

    Ressources: https://tinyurl.com/SUFGasStoves

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  • Tu n’as pas besoin d’être spécialiste pour repérer les fausses informations !

    Mettons que…
    Ton oncle t’envoie des allégations de santé qui prouveraient la véracité d’une récente théorie complotiste. Le texte est rempli de jargon et est en dehors de ton expertise, mais quelque chose semble louche !

    Il n’est pas toujours facile de vérifier si une allégation est vraie ou non, surtout si tu n’as pas les compétences scientifiques ou techniques dans le domaine en question. Par contre, tu n’as pas besoin d’être spécialiste toi-même pour repérer la désinformation.

    Face à des déclarations douteuses, tu peux te poser quelques questions :

    1. La personne faisant la déclaration possède-t-elle l’expertise pertinente ?
    2. La déclaration provient-elle d’une source fiable ou d’une revue évaluée par les pairs ?
    3. La déclaration correspond-elle à ce qui est conclu dans la référence ? Ce n’est pas toujours le cas.
    4. La personne faisant la déclaration use-t-elle de techniques de manipulations comme du langage émotionnel, la pensée binaire, accuser un seul individu ou groupe entier pour un problème complexe, ou s’attaquer à un individu plutôt qu’à son argument ?
    5. Où se trouve la source dans la hiérarchie des preuves ? Nous expliquons ici que toutes les preuves ne se valent pas.

    Si tu n’as pas le temps de te poser ces questions, simplement se demander «est-ce juste» nous rend moins vulnérables à la désinformation et de la propager (1).


    Ressources: https://tinyurl.com/SUFSpotMisinfo


    Si tu souhaites démystifier la désinformation et en apprendre plus, joins-toi à nôtre communauté de chercheur.e.s, de spécialistes, de vulgarisateur.ice.s scientifiques et d’étudiant.e.s à la BAnQ à Montréal le 2 février. Nous organisons un symposium rempli de discussions et d’opportunités de réseautage.

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  • Tout le monde est vulnérable à la désinformation !

    Croire à une fausse information n’est PAS un reflet de l’intelligence d’une personne. Les auteur·rice·s de fausses informations ont recours à des tactiques qui peuvent te prendre au dépourvu.

    Généralement, les gens ne veulent pas partager d’informations inexactes. Dans une étude, 80 % des personnes interrogées ont estimé qu’il était très important de ne partager que du contenu exact en ligne (1). Des recherches ont montré que les gens sont plus susceptibles de tomber dans le panneau des fausses nouvelles lorsqu’iels se fient à leurs émotions (2).

    Il s’avère que les personnes de TOUS âges, partout dans le monde, sont vulnérables aux fausses informations. Alors que les adultes de plus de 65 ans sont plus susceptibles de partager des fausses nouvelles sur Facebook (3), les théories du complot sont relayées par les adolescent·e·s sur TikTok (4). Une enquête récente menée auprès de plus de 20 000 Américain·e·s a révélé que plus tu es jeune, plus tu es susceptible de croire à de fausses affirmations sur la COVID-19 (5).

    La bonne nouvelle, c’est qu’il y a des choses que tu peux faire pour être moins vulnérable.

    • Toujours lire au-delà du titre
    • Vérifie la source. Est-elle digne de confiance ? ️
    • Comprends les tactiques des désinformateur·rice·s. Si tu connais les astuces, tu es moins susceptible de tomber dans le panneau. Nous en décortiquons un paquet sur notre site web !

    Si tu souhaites approfondir le sujet, nous organisons notre premier symposium le 2 février. C’est à ne pas manquer. Ce sera l’occasion de rencontrer et de connecter avec des acteur·rice·s qui sont en première ligne dans la lutte contre la désinformation.

     

    Ressources: https://tinyurl.com/SUFMisinfoLookout

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  • Les vidéos « DeepFakes »

    Connais-tu les DeepFakes (ou Hypertrucage en bon français) ? Les DeepFakes sont des vidéos manipulées, ou d’autres représentations numériques, réalisées par une intelligence artificielle.

    L’objectif est de créer de fausses images et de faux sons qui semblent réels. Les désinformateur·rice·s peuvent utiliser cette technologie pour créer du contenu qui soutient leurs idées.

    Ils peuvent être drôles et divertissants, mais à mesure que la technologie s’améliore, le public doit être plus attentif à ce qu’ils voit à l’écran.

    Les DeepFakes s’améliorent sans cesse, mais en se concentrant sur les faiblesses du logiciel, il est plus facile de repérer ce qui n’est pas réel.

    Regarde notre vidéo pour obtenir des conseils sur la façon de les repérer par toi-même

    Ressources: https://tinyurl.com/SUFDeepFakeHoliday

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  • Fausse représentation des données : L’absence de contexte

    En sciences, comme dans d’autres domaines, il est important d’avoir une vue d’ensemble.

    Si des informations manquent ou sont sorties de leur contexte, tu risques de ne pas en tirer les bonnes conclusions. Comme la COP27 a lieu actuellement, nous avons pensé qu’il serait pertinent de te montrer comment les désinformateur·rice·s utilisent cette tactique pour nier le changement climatique.

    Les désinformateur·rice·s n’incluent qu’une partie des données, négligeant le fait que les données climatiques doivent être interprétées sur un cycle minimum de 30 ans. L’autre astuce qu’iels utilisent est de commencer le graphique par une année exceptionnellement chaude (sans le dire, évidemment !) et de le terminer par une année plus froide. Cela augmente les chances d’observer une diminution de la température de surface globale.

    Les données sur la température moyenne de l’air à la surface du globe sont comme les pixels d’une image: plus il y a de pixels, meilleure est l’image. De même, plus il y a de données, plus la tendance sera évidente. La ligne de régression locale (ou LOWESS pour LOcally WEighted Scatter plot Smooth) est utilisée pour montrer une tendance avec des données qui présentent du bruit ou de la variation naturelle comme les données climatiques (12,13). Cette ligne de régression (en gris) n’apparaît que dans les 2 derniers graphiques, étant donné qu’un nombre d’échantillons suffisant est nécessaire pour estimer une régression locale (14). Ici, la tendance montre une nette augmentation de la température de l’air à la surface du globe depuis 1880.

    Un grand merci à la Dre. Sarah Treit de @figures.first pour avoir collaboré avec nous sur ce post! Reste à l’affût: nous démêlerons ensemble d’autres façons dont les données peuvent être faussement présentées!

    Et toi, avais-tu vu que quelque chose clochait avec ce graphique? Dis-le nous dans les commentaires! Assure-toi d’avoir une vue d’ensemble quand tu regardes des données.

    *La NASA désigne l’anomalie de température comme la différence de température de cette année-là par rapport à la température moyenne de 1951 à 1980(15,16).

    Ressources: https://tinyurl.com/SUFDataLackingContext

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  • Les Red Flags de la désinformation

    Repérer les fausses informations en ligne n’est pas toujours facile, mais la plupart du temps, tu peux repérer des « red flags » .


    Un seul « red flag » ne veut pas automatiquement dire que l’information est erronée, mais c’est un signe que tu devrais investiguer davantage avant de la partager. Plus il y a de « red flags », plus tu devrais te méfier.

    Tu devrais investiguer davantage ce qui t’es présenté si :

    • Aucune source n’est présentée ou bien celles qui sont citées n’appuient pas les allégations qui sont faites
    • Du langage émotionnel est utilisé
    • Un seul côté de l’histoire est présenté
    • L’idée présentée va à l’encontre du consensus général sans être appuyée par des preuves


    D’autres éléments que tu devrais surveiller :

    • Jette un œil à la section « À propos de nous » des sites internet pour savoir quel est l’objectif de l’organisation et si elle collabore ou non avec des expert·e·s (4).
    • Lis toujours au-delà des grands titres pour avoir une vue d’ensemble. Les désinformateur·ice·s utilisent souvent des titres « clickbait » (1).
    • Regarde la date de publication de l’information qui est citée. Les désinformateur·ice·s vont utiliser de l’information qui n’est plus à jour avec notre compréhension actuelle du sujet (11). 


    N’oublie pas d’évaluer tes propres préjugés. Parfois, ce en quoi nous croyons peut faire obstacle à notre jugement (2). Il est tout à fait possible et acceptable de changer d’avis.

    Ressources: https://tinyurl.com/SUFRedFlags

     

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  • Pourquoi la désinformation est-elle crédible et qui est à risque ?

    Une revue systématique a examiné « les différences individuelles dans la susceptibilité à la désinformation en matière de santé ». Les résultats suggèrent que les personnes les plus susceptibles de croire à la désinformation avaient une pensée conspirationniste, une religiosité, une idéologie conservatrice et utilisaient les médias sociaux comme source d’information. Les personnes capables de résister à la désinformation étaient plus instruites, avaient plus de connaissances sur le sujet, de compétences en littératie et en numératie, de pensée analytique et de confiance dans la science. (le 21 octobre 2022)

  • Plutôt… Gâteau ou Tarte ?

    Es-tu plus gâteau ? ou tarte ?

    C’est une question simple, mais même ces questions simples peuvent créer de GRANDS débats ! Certains débats peuvent devenir compliqués – as-tu déjà été en désaccord avec quelqu’un, où partager les faits n’était pas suffisant, et où la situation a rapidement dégénéré en attaques personnelles ?

    Science Everywhere (@whereisscience) sait que pour atteindre une communication scientifique réussie, il est tout aussi important d’encourager la recherche et la valeur scientifiques, plutôt que de partager des faits scientifiques. Comme ils disent, « Le plus important, ce n’est pas ce que vous pensez. C’est comment. »

    Science Everywhere utilise des jeux pour créer un environnement détendu et jovial où un véritable dialogue, exempt de toute défensive, peut avoir lieu.
    Lors de leurs événements Freestyle Socials, les participant·e·s se voient poser des questions absurdes telles que « Gâteau ou tarte ? ». Ils doivent choisir leur camp et essayer de convaincre l’autre équipe en utilisant des perspectives farfelues ou drôles. Puisque les questions ne peuvent être prises au sérieux, les arguments ne le sont pas non plus. Cette stratégie incite les joueur·euse·s à être plus réceptifs aux nouvelles idées et prêt·e·s à apprendre des autres, au lieu d’être sur la défensive lorsque des questions sérieuses sont posées.

    Nous sommes ravi·e·s d’avoir travaillé avec Science Everywhere pour parrainer un événement Freestyle Socials pour notre partenaire, @LotusSTEMM. Les joueur·euse·s ont participé à des discussions constructives et amusantes sur les rappels de vaccin COVID-19, la nutrition et la désinformation.

    Nous sommes impatient·e·s de poursuivre notre partenariat avec Science Everywhere et de parrainer les événements Freestyle Socials dans d’autres communautés du Canada.

    Vas voir leur site internet à ScienceEverywhere.ca

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  • L’homéopathie : ce que c’est et ce n’est pas

    L’homéopathie peut être attrayante. Étant vendue comme une médecine douce et adaptée aux besoins spécifiques de chacun, elle est aussi controversée et constitue un système de soins non fondé. Voici pourquoi

    • Controversée car elle suit des principes qui ne s’alignent pas sur ceux de la science moderne.
    • Non prouvée parce que la plupart des études n’ont pas encore trouvé de véritable bénéfice autre que ceux attribuables à l’effet placebo. Attention, l’effet placebo peut être très puissant, mais cela ne signifie pas que les produits homéopathiques peuvent ou devraient être utilisés pour traiter des problèmes de santé graves.

    C’est aussi pourquoi, les produits homéopathiques comme les nosodes ne doivent jamais être utilisés pour prévenir un problème de santé grave. Commercialiser ces produits comme étant des « remèdes » est très trompeur et peut être très dangereux.

    Si tu ne te sens pas bien, parler à un·e professionnel·le de la santé reste la meilleure solution.

     

    Ressources: https://tinyurl.com/SUFHomeopathy

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  • Tactique de désinformation : la pente glissante

    Est-ce que tes pensées s’emballent parfois comme ça ?

    « Si j’échoue mon test aujourd’hui, je vais échouer mon cours et je n’aurai pas mon diplôme. Sans mon diplôme, je n’obtiendrai pas le travail que je veux; je n’aurai pas d’argent et je serai à la rue ! Donc, si je rate mon examen aujourd’hui, je serai à la rue »

    Les désinformateur·ice·s savent que c’est la peur et l’anxiété qui nourrit les pensées catastrophiques (1,2). Iels utilisent cette distorsion cognitive pour te faire croire qu’un événement mineur peut conduire à un événement catastrophique (2,3). La tactique de la pente glissante utilise l’exagération extrême, les émotions et la peur pour détourner ton attention de l’enjeux réel vers une situation imaginaire (4,5).

    Les arguments de ce type commencent toujours par un événement anodin et se terminent par un événement extrême, sans possibilité de s’arrêter entre les deux ou de trouver un terrain d’entente. Ils sont fallacieux car ils ne reconnaissent pas la faible probabilité qu’un événement anodin conduise réellement à un événement catastrophique et supposent que tu es incapable de différencier ces deux événements opposés (5).

    Lorsqu’un désinformateur·ice utilise la tactique de la pente glissante, tu peux mentionner (5) :

    • Le manque d’informations
    • À quel point les différents événements sont déconnectés
    • Le manque de relation entre les deux événements
    • Comment serait-il facile de trouver un terrain d’entente si on le souhaitait.

     

    Un grand merci à Jordan Collver pour sa collaboration sur ce projet ! Découvre son travail sur son site internet (jordancollver.myportfolio.com) et sur Twitter (@JordanCollver).

    Ressources: https://tinyurl.com/SUFSlipperySlope

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  • Articles zombies

    Comment appelle-t-on un article scientifique qui a été réfuté et retiré, mais qui est toujours utilisé comme argument ? Un article zombie !

    Te souviens-tu de cette étude falsifiée qui affirmait que le vaccin RRO (rougeole, rubéole et oreillons) provoque l’autisme chez les enfants ? Encore aujourd’hui, plus de 20 ans après sa publication, nous ressentons toujours les conséquences de cet article sur l’hésitation vaccinale. Malgré que nous savons que les auteur·ice·s ont volontairement falsifié leurs résultats et que de nombreuses autres études ont depuis prouvé la sécurité de la vaccination.

    La rétractation d’articles démontre le désir des auteur·ice·s et des journaux de fournir au public de la science exacte de qualité.

    Ces articles scientifiques sont souvent retirés en raison d’une inconduite de recherche, qui peut prendre 3 formes :

    • Fabrication → les données ou les résultats rapportés sont inventés.
    • Falsification → certaines données ou certains résultats sont omis, manipulés ou présentés d’une manière qui ne représente pas adéquatement la recherche.
    • Plagiat → les idées, les résultats ou les mots de quelqu’un d’autre sont utilisés comme étant les siens sans être crédités.

    Les articles zombies peuvent avoir un impact majeur sur la santé publique, la confiance du grand public envers la science et les futures recherches. Ils sont souvent utilisés par les désinformateur·ice·s, alors méfie-toi !

    Ne laisse pas les articles zombies te mâcher la cervelle ! En cas de doute, consulte la base de données Retraction Watch à l’adresse retractiondatabase.org pour savoir si un article a été rétracté. N’oublie pas, ce n’est pas la science qui commet les inconduites, mais bien des individus mal intentionnés.

     

    Ressources: https://tinyurl.com/SUFZombiePapers

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  • Tactique de désinformation : Semer le doute

    Si une certaine dose de doute et de scepticisme est saine, elle peut devenir une mauvaise chose. Les désinformateur·ice·s peuvent l’utiliser pour remettre en question ce qui a été scientifiquement prouvé et établi: c’est ce qu’on appelle semer le doute (1,2).

    L’industrie du tabac a utilisé cette tactique pour remettre en question l’implication de la cigarette dans le cancer du poumon, mais cette tactique a également été utilisée dans les débats sur les changements climatiques et le désarmement nucléaire (1). Plutôt que de faire une affirmation directe (ex. Le réchauffement climatique n’existe pas), ces personnes mettent en doute l’existence des conséquences d’un problème (ex. Le réchauffement climatique n’est pas si grave que ça). De cette façon, iels donnent l’impression que plus d’informations sont nécessaires avant que de nouvelles réglementations ou mesures soient mises en place. (3). Ces désinformateur·ice·s vont également (1) :

    • Uniquement présenter les données qui correspondent à leur discours
    • Financer leurs propres recherches en espérant obtenir des résultats plus favorables
    • Prétendre que la solution est plus dangereuse ou trop coûteuse
    • Créer l’illusion d’un désaccord entre les scientifiques
    • Publier dans les médias grand public pour atteindre plus de gens
    • Dévier le problème vers quelque chose de non pertinent
    • S’attaquer à la science ou à la compétence d’un·e scientifique (ça te dit quelque chose ? Jette un coup d’œil à notre publication sur l’attaque ad hominem !)

    Comment savoir si tu fais face à un·e marchand·e de doute ? Pose-toi les questions suivantes (4) :

    • L’information provient-elle d’une source fiable ?
    • L’expert·e est-iel spécialisé·e dans le domaine concerné ?
    • L’expert·e est-iel associé·e ou payé·e par une organisation à qui les allégations profiteraient ou désavantageraient ?

    Un grand merci à Jordan Collver pour sa collaboration sur ce projet ! Découvre son travail sur son site internet (jordancollver.myportfolio.com) et sur Twitter (@JordanCollver). Ressources: https://tinyurl.com/SUFDoubtMongering

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  • Peut-on » immuniser » contre la désinformation ?

    Une nouvelle étude suggère qu’il est possible d’immuniser contre la désinformation en utilisant de courtes vidéos pour éduquer contre les techniques de manipulation courantes, y compris « le langage émotionnellement manipulateur, l’incohérence, les fausses dichotomies, la désignation de boucs émissaires et les attaques ad hominem ». Ces vidéos « améliorent la reconnaissance des techniques de manipulation, renforcent la confiance dans le repérage de ces techniques, augmentent la capacité des gens à discerner le contenu digne de confiance du contenu indigne de confiance, et améliorent la qualité de leurs décisions de partage. » (le 24 août 2022)